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DIFFERENT N°17

La crise économique mondiale bat son plein,des millions de citoyens
des états unis jetés à la rue et l’Europe qui va suivre, les fonds de
pensions qui vacillent et les privatisations qui continuent mais l’attention
sera vite détournée par un massacre, un attentat ou une guerre !
En France, la proie des projecteurs du politique sera un crime commis par un
patient de psychiatrie, crime monté en épingle, une fois de plus une fois de trop.
Et re voilà sortis fichages et restrictions de liberté, et re voilà sorti le spectre
du fichier national et du bracelet électronique pour les personnes en sortie
après une Hospitalisation d’Office dans un établissement psychiatrique.
Les murs de l’asile vont bientôt se refermer au nom de la sécurité publique.
S a r k o v e i l l e s u r n o u s e n n o u s s u r v e i l l a n t ,
S a r k o v e i l l e s u r n o u s e n c r é a n t d e s e n c l o s .
Sarko t r a i t e l a popul a t ionâ?¦ comme un troupeau.
On nous parle des victimes, des images terrifiantes nous assaillent
quotidiennement, mais surtout pas un mot sur les causes.
Sarko se veut le grand protecteur des français, et pourtant: les
droits du travail s’effritent, les salaires stagnent, l’espérance de vie
régresse, le tissu sanitaire se prépare à être vendu par morceaux
par la prochaine loi Hôpital Patient Santé Territoire, la protection sociale
s’ouvre au marché, les réseaux d’insertion sont démantelés.
Sarko et son gouvernement déroulent leur discours libéral, le
volontariat, la liberté de travailler le dimanche ou/et plus longtemps,
l e choix salarial, l a responsabilité individuelle.
en contrepartie, il met en place un important contrôle social, fichier, maîtrise
de l’audiovisuel, mainmise sur les contenus des manuels d’histoire.
Face à de telles pressions, un sentiment de fatalité s’installe dans la population.
Aucune fatalité pourtant dans la misère des morts de froid, aucune
fatalité dans la surmortalité des détenus, des précaires, des malades
mentaux, aucune fatalité dans le coût ou dans la difficulté
d’accès aux soins, aucune fatalité : ce sont des choix politiques.
Alerter, relayer les mécontentements, organiser la résistance, proposer
des alternatives, c’est la fonction de notre syndicalisme, alors agissons.