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Différent N°59

La désespérance sociale provoquée par le capitalisme fait le lit de l’extrême droite. Le président fraîchement élu, aux deux sens du terme, l’a lui même reconnu lors de son interview à Médiapart l’avant-veille du scrutin.

A bien regarder les résultats, cf la Une, si l’on totalise les blancs, les nuls, l’abstention et les votes de barrage, cela fait 57,5% de l’électorat qui ne se retrouve pas dans le «choix» proposé.

Au premier tour, ce sont près de 10 millions d’électrices et d’électeurs qui se sont exprimé‑es:

  • pour un changement radical de rapport au travail,
  • pour en finir avec la domination de la finance sur la politique.
    10 millions d’électrices et d’électeurs qui aspirent à une société plus solidaire, plus..."sociable".
    Dans les suffrages apportés à d’autres candidat-es, cette aspiration peut être largement partagée mais étouffée sous les pesants discours de la pensée unique qui instrumentalisent «la dette» artificiellement constituée pour mieux oppresser les populations et un état d’urgence maintenu pour alimenter les peurs.

Les jeux sont fait et Macron est élu avec un programme ouvertement anti-social. Code du Travail, Sécurité sociale, Services Publics… les cibles sont clairement designées et le patronat s’en réjouit.

Il est impératif, dans cette situation, de travailler à renforcer le contre-pouvoir syndical et pas n’importe lequel. Solidaires œuvre pour un syndicalisme de masse et de transformation sociale.

C’est l’ensemble de ces forces là qu’il va falloir rassembler et convaincre que le syndicalisme est une alternative à l’incurie des politiques et une force capable aussi de changer la société et d’imposer aux politiques de tenir compte des aspirations de la population.

C’est par la lutte sociale que les conquis sociaux, les biens nommés, ont été arrachés aux politiques. Nous n’aurons que ce que nous revendiquerons.
Votez syndicalisme de transformation sociale au quotidien!